Outils pour utilisateurs

Outils du site


interreg

PROJET INTERREG COFFEE

Depuis octobre 2016, Le Mutualab est un acteur du projet INTERREG COFFEE, un projet destiné à soutenir l'activité des centres de coworking situés de part et d'autre de la frontière franco-belge, via la mise en commun d'expériences et le partage de connaissances.
La Chief Chaos Officer du Mutualab travaille à 50% sur ce projet (et son poste est financé à 50% par ce projet également).

Voir en ligne :

Le projet COFFEE en quelques mots

Le projet consiste à soutenir l’activité des centres de coworking via la mise en commun d’expériences et de partage de connaissances.


Situés de part et d’autre de la frontière franco-belge, le projet intègre différents acteurs géographiques :
D’une part, on retrouve quatre espaces de coworking wallons : ESCO (Tournai), Switch (Charleroi), The Cowork Factory (La Louvière) et Co-nnexion (Mons). Et d’autre part, un espace de coworking français : le Mutualab, situé à Lille.
Le projet implique également deux centres de compétences ; Technocité (Mons) et POPPlace (Lille), situés respectivement en Belgique et en France.

Le projet ambitionne de relever quatre défis :

  1. L'amélioration du modèle coworking grâce la dimension transfrontalière ;
  2. La mise en place d’une méthodologie commune sur l’ensemble de la zone ;
  3. L’harmonisation des offres proposées par les espaces de coworking ;
  4. La capitalisation de l’expérience de Capitale européenne de la Culture (Mons et Lille).

Pour relever ces défis, le potentiel des espaces de coworking wallons et français sera utilisé, en lien avec les 4 objectifs poursuivis.
Ces espaces jouant ici pleinement leurs rôles de lieux de rencontres, d’échanges et de développement de compétences et d’opportunités. D’autre part, des gestionnaires de projets seront présents dans les espaces de coworking participants pour le suivi et l’accompagnement complet de projets d’entreprise.

Cinq actions sont mises en place :

  1. Site Web de partage d’information.
  2. Animation des lieux dédiés (Le Mutualab se positionne essentiellement sur cet axe)
  3. Veille et partage de bonnes pratiques
  4. Echange, mobilité des publics cibles
  5. Extension de marchés pour les entrepreneurs


À terme le projet devra

  1. générer des collaborations transfrontalières entre des publics différents : demandeurs d’emploi, coworkers, entreprises ;
  2. offrir davantage de visibilité aux acteurs économiques qui prendront place dans le projet ;
  3. sensibiliser les entreprises de part et d’autre de la frontière au partage de connaissances et d’expériences ;
  4. développer des synergies entre entreprises afin d’aborder de nouveaux marchés ensemble ;
  5. contribuer au développement économique et à la création d’emplois.

Par ailleurs, il est fait appel à deux partenaires associés, CoWallonia et Flanders DC, afin d’optimiser les actions du projet et d’étendre les résultats à l’ensemble de la Wallonie et à la Flandre.

2. Description

2.a. Constat

Dans le cadre de la pérennisation du projet wallon de coworking initié par Creative Wallonia, une double analyse approfondie des profils des coworkers et des besoins des centres de compétences a permis d’identifier une complémentarité forte entre les métiers des centres de compétences et les espaces de coworking. De plus, nous avons constaté une complémentarité entre ces mêmes organismes de l’autre côté de la frontière avec un écosystème et une méthode de travail autre qu’en Wallonie. Les actions qui seront mises en place en vue de la pérennisation des espaces de coworking sur le sol belge comme français inscrivent totalement ce projet dans la stratégie développée dans le cadre du programme de coopération (PC) basée sur la nouvelle stratégie Europe 2020 en faveur d’une croissance intelligente, durable et inclusive. COFFEE contribue aux objectifs du programme 3 (axe 2) :

  1. Accroître le potentiel de croissance des entreprises transfrontalières actives dans l’ICT et les ICC (secteur stratégique pour le développement économique et la création d’emplois).
  2. Coordonner et mutualiser les actions menées au sein de l’écosystème de chaque espace de coworking.
  3. Mettre en place un processus commun de veille et de partage de bonnes pratiques.
  4. Stimuler la stratégie numérique en aidant les entreprises à exploiter de manière efficiente les technologies afin de bénéficier d’un marché numérique unique et des services qui y sont liés.
  5. Promouvoir les nouvelles compétences et les nouveaux métiers : vise à moderniser le marché du travail et à permettre aux personnes de développer leurs atouts. Il s’agit d’établir une meilleure adéquation entre l’offre et la demande d’emplois, y compris en favorisant la mobilité professionnelle. Le concept de vivier de compétences TIC et ICC prend ici tout son sens.
  6. Fédérer les industries culturelles et créatives présentes au sein des écosystèmes transfrontaliers dans une dynamique commune de développement et de collaboration.
  7. Soutenir la mobilité transfrontalière des travailleurs, des demandeurs d’emplois et des étudiants.
  8. Accompagner les entreprises dans le développement de leur marché de part et d’autre de la frontière via notamment l’animation et la création d’outils transfrontaliers communs.

2.b. Réponse au constat

La mise en place de réponses nécessite une première phase d’analyse. Il s’agit d’une veille afin de déterminer objectivement et efficacement les besoins des coworkers. Cette phase de veille et d’analyse sera menée par les centres de compétences qui recenseront les données nécessaires (catalogue de compétences, veille, demandes et offres de stages & d’emplois en industries culturelles et créatives) de part et d’autre de la frontière (module de travail 5). Ensuite ces données seront centralisées et partagées via la plateforme d’information. Ainsi, la constitution du site web transfrontalier mutualisant les contenus permettra de compléter les offres en matière de compétences pour constituer un catalogue le plus en phase avec les besoins des marchés (module de travail3). Ce site Web permettant le partage d’information créera du lien entre les différents partenaires et permettra de promouvoir le développement économique transfrontalier au travers de 3 axes :

- la veille (échange de bonnes pratiques, réalisation d’études de cas, veille métier, juridique et technologique) (module de travail 5), - l’animation économique (séminaires, rencontres improbables, synergies entre entreprises au sein des lieux dédiés, mais aussi en lien avec leur écosystème régional) (module de travail 4), - l’emploi (vivier de compétences ICC, offre/demande de stages & d’emplois) (modules de travail 6 et 7).

Aussi, via la plateforme virtuelle (catalogue de compétences), les entreprises soutenues pourront identifier plus facilement de manière transfrontalière les compétences disponibles/recherchées mais surtout cela leur permettra d’être identifiée. Les cowokers pourront avoir un meilleur impact économique car ils pourront se montrer et faire savoir qu’ils sont une ressource activable à l’échelle transfrontalière. En termes de retombées, cela va permettre à ces entreprises d’accéder à de nouveaux marchés par exemple, de faire de la sous-traitance avec une autre région, de trouver une compétence spécifique, … De plus, le site web transfrontalier qui sera mis en place est relativement simple à créer ce qui le rend facile à manipuler et à gérer. Dès lors, il sera relativement aisé d’intégrer par la suite d’autres régions à la plateforme. Le fait de garder une trace de sa mise en place permettra une transférabilité (optimale) du produit vers d’autre pays qui souhaiterait mettre en place une plateforme d’échanges et/ou un catalogue de compétences de ce type. Enfin, le projet repose également sur la complémentarité des partenaires, le réseautage et le mixage des approches et des publics. Les lieux dédiés localisés dans les deux régions deviendront des espaces de mixité et de partage d’expérience engendrant de nouvelles pratiques en lien avec les ICC (modules de travail 4 et 6). L’idée étant ici de tisser des partenariats forts entre les entreprises transfrontalières et les coworkers. Dans une autre mesure, il existe en Belgique et avec la France des différences dans le mode de fonctionnement des espaces de coworking. Les spécificités dans les modes de fonctionnement des espaces coworking permettront d’élaborer un partenariat équilibré et plus efficace de part et d’autre de la frontière. (France Wallonie) Le côté wallon qui doit désormais envisager la période « post-subside » en mettant en place un mode de fonctionnement sur fonds propres et efficace sur le long terme. Le modèle français toujours fonctionné sans financement, c’est l’opportunité pour les coworkings wallons d’observer ce modèle. (Flandre France et Wallonie) Les coworking wallons et français pourront également observer le modèle flamand puisque ces coworkings sont chapeautés par une même enseigne. Celle-ci intervenant fortement sur les décisions prises pour ses espaces (à savoir même offre, même logo, même communication, …). Ainsi, le coworking français pourra voir si cette « stratégie » peut leur apporter un plus. Du côté wallon, la gouvernance des coworkings « à la flamande » pourrait être testée à petite échelle dans les 4 coworkings wallons. Les résultats pourront remonter à CoWallonia qui pourra pérenniser (extension au reste de la Wallonie). (Wallonie France) En retour, la Wallonie démontrera les avantages d’avoir des espaces de travail partagés animés. Les espaces wallons peuvent déjà présenter des astuces, conseils, bonnes pratiques à suivre, au partenaire français, pour avoir des espaces animés de manière optimale. (WallonieFrance et Flandre) Enfin, la Wallonie a été nommée District Créatif Européen. Via les hubs (voir annexe 2), les coworking wallons offrent la possibilité aux partenaires flamand et français de prendre part à l’écosystème créatif que ces hubs mettent en place en participant à des formations, animations, des diffusions de connaissances, du marketing territorial, …

2.c. Plus-value transfrontalière

Dans sa phase de mise en œuvre, le décloisonnement des différences territoriales et une meilleure connaissance de la culture d’entreprise de chacun constituera une plus-value transfrontalière certaine pour les bénéficiaires du projet. Il s’agira de mettre en place des actions pour aider à dépasser les barrières géographiques et culturelles afin de favoriser les échanges et le développement des entreprises sur le territoire. Dans ce cadre, COFFEE apportera une plus-value transfrontalière à plusieurs niveaux : Mise en commun des savoir-faire et des expériences sur la zone transfrontalière ; Renforcement des liens entre les tissus économiques des régions participantes ; Valorisation d’un nouveau mode de travail et développement d’un nouvel entrepreneuriat animé par des valeurs collaboratives, de partage d’expériences ; Effacement de l’effet « frontière » par un accès direct et simplifié à l’ensemble de l’information transfrontalière ; Ouverture de débouchés de part et d’autre de la frontière ; Complémentarité des offres de compétences pour constituer un catalogue en phase avec les besoins du marché. D’autre part, la mise en réseau des espaces de coworking favorisera l’échange d’expérience et de bonnes pratiques entre gestionnaires des espaces dans un souci de pérennité et de viabilité économique de ces espaces. Concrètement, cette coopération transfrontalière s’appuiera sur des outils de gestion et de communication communs : Mise en place d’une plateforme virtuelle transfrontalière reprenant toute l’information utile à destination des entrepreneurs de la zone (catalogue de compétences – veille – informations juridiques et administratives – demande et offres d’emploi - …) Mise en place d’un accompagnement transfrontalier des coworkers par une équipe transfrontalière pour tenir compte des particularités propres à chacun tout en favorisant la mixité et la mobilité des candidats ; Organisation d’événements créatifs et innovants favorisant la rencontre entre les publics de part et d’autre de la frontière pour renforcer les liens entre les tissus économiques ; Création d’outils de gestion et de suivi communs. Aussi, le partenariat mis en place dans le cadre du projet pourra bénéficier des initiatives développées de part et d’autre de la frontière franco-belge, à savoir la French Tech en France, Creative Wallonia et le plan numérique 4.0 en Wallonie.

2.d. Partenariat

Chaque partenaire offre des compétences particulières dans un domaine. D’un côté, cela permet de réduire les coûts et d’un autre côté, d’avoir des ressources spécialisées, « activables » facilement et rapidement. Chacune de ces compétences particulières permettent aux partenaires d’être leader dans un module de travail - lié à cette compétence (voir annexe 3). En plus de rendre l’opérateur essentiel au projet, cela permet de s’assurer que tous joueront un rôle dans la réalisation des objectifs. Toutefois, le corps de métier restant le même, certaines compétences restent communes. Cette situation garantit un soutien au « leader » d’un module de travail lors des activités de celui-ci. Ainsi, tous les opérateurs partenaires du projet seront amenés à être actifs dans plusieurs modules de travail bien qu’assigner comme responsable d’un module de travail spécifique. Les partenaires sont d’accord pour mettre à disposition des certaines compétences et à apporter du matériel (Voir la description des opérateurs partenaires). MT1: Complémentarité dans la mise en œuvre du projet. MT2: Apports de compétences (community managers, éditorialiste, réalisateur audiovisuel, graphisme) et de matériel (Technocité et POP) pour la réalisation des objectifs de communication. MT3: Développement d’un site internet simple et efficace qui permettra la promotion, de compétences, d’entreprises, de collaborations transfrontalières sur toute la zone couverte. (SWITCH) MT4: Animations de l’écosystème entrepreneurial des partenaires favorisant le développement transfrontalier via une complémentarité, un réseautage et un mixage des approches et des publics. (TECHNOCITE et POP) MT5: Offrir la possibilité aux coworkers de monter en compétences sur les spécificités transfrontalières en rapport avec leurs activités. D’autre part, permettre aux espaces de coworking de s’outiller, de mutualiser les moyens et d'apporter un service de qualité. (MUTUALAB) MT6: S’ouvrir à de nouveaux marchés transfrontaliers avec le soutien d’experts (CEEI, partenaires locaux - création/développement entreprises, communication, modélisation financière, infos sur les incitants publics, … (THE COWORK FACTORY) MT7 : Donner la possibilité à tous les coworkers participants de toucher aux industries culturelles et créatives. Nouvelles façons d’aborder son activité. Développement d’un réseau entrepreneurial créatif transfrontalier. (ESCO – côté transfrontalier et CO-NNEXION – côté ICC)

2.e. Innovation

Creative Wallonia est un plan de transformation en profondeur de l’économie traditionnelle wallonne en une économie de la créativité. Ce plan lancé en 2010 a déjà démontré son efficacité qui a été reconnue au niveau européen puisque la Wallonie a été désignée District Créatif Européen. Sans oublier le plan de redéploiement économique appelé Plan Marshall 4.0 autour de la 4e révolution industrielle à savoir celle du numérique. Le projet s’établira dans le suivi d’une région marquée par la désignation de la ville de Mons comme capitale européenne de la culture en 2015 avec le thème « When Technology meets Culture ». Comme Lille en 2004, il s’agit d’un coup d’accélérateur pour la reconversion de toute une région. Par ailleurs, à Mons, une véritable communauté d’entrepreneurs ICC a pu voir le jour sous le nom de Digital Innovation Valley. Par ailleurs, les actions de veilles et de partage de bonnes pratiques apporteront une approche pédagogique au projet ainsi que des nouveaux métiers & usages et des innovations technologiques. Mais aussi une approche économique découlant des écosystèmes régionaux. Le projet permettra de bénéficier de l’expérience de l’après « Lille 2004 ». Il sera intéressant pour l’avenir de Mons de pouvoir profiter d’informations concernant les retombées d’un tel évènement. Comment profiter le plus longtemps possible de ces retombées positives et comment éviter les actions néfastes ? Quelles actions mettre en œuvre ? Comment ? Quand ?

3. Indicateurs

Indicateurs de réalisation projet

Nombre d'animations transfrontalières réalisées au sein des lieux dédiés (35) Le projet contribuera au résultat du programme visant à soutenir les actions transfrontalières sur l’entreprenariat à l’échelle de la zone de coopération ou de bassins d’emploi transfrontaliers en favorisant la mise en réseau des supports (incubateurs, centres d’entreprises, …) encourager la mise en réseau des entreprises

Nombre de partenariats initiés (48) Le projet COFFEE contribuera au résultat du programme visant à encourager la mise en réseau des entreprises soutenir les actions transfrontalières sur l’entreprenariat à l’échelle de la zone de coopération. Nombre d’inscrits sur la plateforme d’information (400) COFFEE contribuera au résultat du programme visant à encourager la mise en réseau des entreprises soutenir les actions transfrontalières sur l’entreprenariat à l’échelle de la zone de coopération ou de bassins d’emploi transfrontaliers en favorisant la mise en réseau des supports (incubateurs, centres d’entreprises, …). Indicateurs de réalisation programme Nombre d’entreprises bénéficiant d’un soutien (84) Le projet contribuera au résultat du programme visant à conseiller et à accompagner les personnes s'engageant dans un processus de création d'une entreprise pour développer leur potentiel de marché de l'autre côté de la frontière via notamment la valorisation et la création d'outils transfrontaliers communs structurer de manière transfrontalière l’accès aux financements pour des entreprises en développement et accompagner l’entreprise dans ses démarches de recherche de financement (conseils, assistance, …) encourager la mise en réseau des entreprises Nombre de nouvelles entreprises bénéficiant d’un soutien (42) COFFEE contribuera au résultat du programme visant à conseiller et à accompagner les entreprises (notamment jeunes entreprises et entreprises naissantes) pour développer leur potentiel de marché de l’autre côté de la frontière via notamment la valorisation et création d’outils transfrontaliers communs structurer de manière transfrontalière l’accès aux financements pour des entreprises en développement et accompagner l’entreprise dans ses démarches de recherche de financement (conseils, assistance, …) ; encourager la mise en réseau des entreprises Nombre de personnes touchées par des actions d’accompagnement à entrepreneuriat mises en œuvre grâce au programme (100)

Le projet contribuera au résultat du programme visant à conseiller et à accompagner les personnes s'engageant dans un processus de création d'une entreprise pour développer leur potentiel de marché de l'autre côté de la frontière via notamment la valorisation et la création d'outils transfrontaliers communs et accompagner l’entreprise dans ses démarches de recherche de financement (conseils, assistance, …). encourager la mise en réseau des entreprises

4. Public-cible

Ce projet repose sur la complémentarité des partenaires opérateurs; allant de la veille, jusqu’à l’accompagnement en croissance des entreprises, en passant par la mise en place de cursus de formations et la centralisation d’offre de stages/emplois. Un programme d’échange de publics qu’ils soient pédagogues, formateurs, stagiaires, demandeurs d’emploi, étudiants sera mis en place. * Entreprises (entrepreneurs, TPE, PME) du tissu économique régional avec un focus ICC Actions proposées vont induire un échange de compétences et de bonne pratique entre les espaces de coworking, les entreprises de leur écosystème régional et les centres de formation. Les entreprises en y associant celles représentant les musées, celles pouvant utiliser les technologies développées. * Professionnels de l’ICT et des ICC * Demandeurs d’emploi Demandeurs d'emplois en mobilité transfrontalière (volonté du Forem et de pôle emploi d'assurer cette mobilité). * Salariés/indépendants Via organismes collecteurs en France, financement public versant wallon car pas d'organismes collecteurs. * Enseignement Sensibilisation vers les filières numériques orientée ICC.

5. Pérennité

Le projet vise une harmonisation des offres proposées par les espaces de coworking dans les trois régions France – Wallonie – Flandre. L’idée est de mettre au point un pass valable sur l’ensemble de la zone avec une offre claire et attrayante ! Cette harmonisation permettra de garder les trois zones unies sur le long terme au niveau de leurs offres. Lors de la mise en œuvre du projet un site web de partage d’information sera développé. Ce site web représente un catalogue où les compétences des participants au programme et les coworkers seront reprises permettant ainsi le matching de compétences recherchées et mises à disposition. Ce catalogue transfrontalier, unissant des savoir-faire français et wallons sera maintenu après le projet COFFEE en gardant les données à jour et pourra donc toujours être utilisé une fois le projet terminé. Les informations contenues dans le site pourront être étendues par le suite au reste de la Wallonie ainsi qu’à la partie nord du pays ou encore au reste de la France. Aussi, les coworkers seront activement impliqués dès le début du projet. En effet, des représentants coworkers seront « nommés » pour participer à certaines réunions. Ils pourront ainsi donner leurs avis et nous informeront des besoins réels et attentes des coworkers qu’ils représentent. Cette volonté d’impliquer les coworkers dans le projet permettra d’une part de mettre sur pieds des actions qui collent aux demandes des coworkers et d’autre part d’assurer une suite au projet une fois le programme terminé. De cette manière le projet COFFEE fera des coworking des espaces de travail pour les coworkers et par des coworker. Cette réalité existe déjà en France. Notre partenaire Lillois, Mutualab, fonctionne avec ce système. Mutualab n’a pas de subside, les recettes viennent des abonnements et les dépenses sont limitées (pas d’animateur, de gestionnaire actuellement) puisqu’il y a une intégration des coworkers (à tour de rôle) dans la gestion de l’espace de travail. Enfin, les résultats issus de l’observation du business modèle français pourront par la suite être partagés à d’autres régions susceptibles d’être intéressées par ce mode de fonctionnement en profitant directement des bonnes pratiques qui en ressortiront, notamment pour la gestion d’un coworking avec ou sans animateur (community manager), le fonctionnement d’un coworking sur fonds propres, …

interreg.txt · Dernière modification: 2018/04/25 15:31 par 109.190.125.102